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Mémoires du Poilu - Pierre Vrignaud
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Mémoires du Poilu - Pierre Vrignaud

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« L’enthousiasme est indescriptible dans la ville. Les rues ne sont plus boueuses, on ne marche que sur les confettis, je croyais que les marchands étaient morts, ils se sont réveillés au jour de la paix. Personne ne travaille, à peine si les restaurants peuvent servir les clients, tout le monde est en la rue par cortège musique en tête. À 4 h ½ toutes les cloches et clochettes ont sonné à la volée et les canons des forts environnants ont tiré pour la dernière fois. C’est la paix partout, seule la mère dont les fils ne reviendront pas est plus triste, contente quand-même que leur sang ne soit pas versé en vain… » écrit à sa famille Pierre Vrignaud le 11 novembre 1918.  Lorsque Pierre Vrignaud est rappelé le 22 août 1914 au 51e régiment d’infanterie, où il fit son service militaire ; Il a 27 ans, et est marié depuis un an. Il sera affecté au service auxiliaire par trois médecins de Nantes puis renvoyé dans ses foyers le 21 février 1915. Mais il est à nouveau rappelé à l’activité le 20 mai suivant et affecté à la 63e batterie le 29 mai puis à la 71e batterie le 2 mars 1917. Ses compétences pour l’élevage des chevaux le conduiront dans l’hôpital vétérinaire du 24e Dragons, à Dinan. Sa dernière affectation le conduira dans le Jura, au 50e régiment d’infanterie territoriale. à partir du 28 décembre 1917, il servira dans la 7e section d’infirmiers militaires jusqu’à l’armistice. Pierre Vrignaud n’a pas connu l’horreur des tranchées mais a assuré les services de l’arrière, indispensables aux armées. Les commémorations du Centenaire 14-18 auront permis, outre les nombreuses initiatives patriotiques pour le souvenir et l’ancrage dans la mémoire collective de cette catastrophe mondiale, de faire ressortir de nombreuses archives dormantes. En tout cas, les différents appels lancés pour la mise à disposition des sources familiales, en ce qui concerne les associations porteuses de cette collection, ont permis de numériser de nombreuses pages d’histoire et leurs illustrations. Pour OPCI, travaillant étroitement avec les associations Vendée Patrimoine et Arexcpo en Vendée qui ont participé à la recherche et la collecte des sources, c’est en cette fin de commémoration quelques 42 dossiers relatifs à des soldats de 14-18. Cela représente, près d’une centaine de textes de chansons extraites des pages manuscrites des cahiers de chants, une trentaine d’heure de témoignages sonores et quelques 7 386 images qui se partagent entre carte postales et clichés photographiques inédits, sans oublié les quelques 1 200 dessins du peintre des armées Lucien Jonas. Sans oublier les quelque 8 000 pages manuscrites. Tous les bénévoles qui ont participé à cette commémoration peuvent être fiers de leur investissement. Demain, que va-t-il se passer ? L’effet du Centenaire 14-18 va s’estomper. Les associations d’anciens combattants se mobilisent pour que ces hommages aux soldats de France se perpétuent. Pour combien de temps ?. Pour notre part, en tant qu’associations pour la sauvegarde de la mémoire collective, nous poursuivrons la collecte des éléments matériels et immatériels pour que cette mémoire populaire soit toujours au service des initiatives à venir.